Dream of Destiny, Le Rêve d'une destinée
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Bienvenue dans une Terre où se mêlent démons, elfes, hommes, anges, hybrides...Bienvenue au coeur même d'une Terre qui garde un lourd secret.
 
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 ¤ Kuro Tsuki, la Lune Noire ~ Admin ¤

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3 participants
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Kuro Tsuki
Lune Noire ~ Admin suprême
Lune Noire ~ Admin suprême
Kuro Tsuki


Messages : 78
Date d'inscription : 16/11/2010
Localisation : Dans ton CUCU!! (surtout de mon Hackeur <3)

¤ Kuro Tsuki, la Lune Noire ~ Admin ¤ Empty
MessageSujet: ¤ Kuro Tsuki, la Lune Noire ~ Admin ¤   ¤ Kuro Tsuki, la Lune Noire ~ Admin ¤ EmptyVen 19 Nov - 7:23

~ Parle-nous de toi! ~



Nom: Tsuki (son nom réel est: Gaziel)

Prénom: Kuro (Son prénom réel est: Orias)

Surnom:
Lune Noire , « ma femme! » ou « Kuku » seulement pour Taiyô Shiroi (cependant ce dernier n’a toujours pas compris qu’ils n’étaient pas appréciés par son ami).

Age:
4500 ans, et seulement 30 en apparence

Sexe: Masculin

Race: Hybride Démon/Elfe. Cependant, on remarque avec plus d’aisance son appartenance au monde des Ténèbres.

Camp: Le Mal

Origine: Originaire de la Terre du Destin

Rang Demandé: Lune Noire ~ Admin suprême

Armes: (si jamais vous en avez une, ce qui est totalement facultatif!)

Pouvoirs:
• Son principal pouvoir est le feu (ou comme il l’aime l’appeler « Les Flammes de l’Enfer »). Cet élément est d’ailleurs très représentatif de Kuro Tsuki. Puissant, violant, dévastateur mais ensorcelant lors de la danse d’or de cet oiseau rouge qui s’envole dans le lit des flammes. Sa capacité et telle, qu’il serait capable de provoquer une combustion spontanée chez l’être Humain. Comme vous pouvez le constater, Kuro à tendance à s’embraser.
• Bien entendu, en tout bon démon (même à moitié) il contrôle les ténèbres mais beaucoup plus faiblement que le feu, malgré qu’il soit plus marqué pas le sang démoniaque. Les ténèbres lui servent plus fréquemment à « s’amuser » en formant des formes vaporeuses mais qui peuvent s’avérer dangereuse pour ses adversaires (la fumée c’est mal et à part Taiyô Shiroi … tout le reste est un adversaire). Ainsi avec, il peut former des créatures ; de belles choses dangereuses mais qui, lorsqu’emploie de façon trop répétitives, s’empare peu-à-peu de son âme et de son corps.

Votre Avatar: By Heise (titre inconnu).


~ A quoi est-ce que tu ressembles? ~


Le pouvoir premier de Kuro Tsuki est le feu et cela se remarque bien !
Au lieu de se prénommer Lune Noire, Kuro Tsuki aurait du choisir « Lune Pourpre » ou « Lune de Sang » mais ne le critiquons pas trop, pour une fois qu’il tend à faire un geste en faveur de son ami, n’allons pas le lui reprocher. Aussi pour commencer cette description afin que vous compreniez les hypothèses que j’étais en train d’énumérée, je parlerai de sa longue chevelure de feu. Kuro Tsuki :
Ainsi ses longs cheveux descendent comme une cascade de grenat jusqu’en haut de ses cuisses. Mais si bien souvent les longues chevelures sont symboles de sagesse, ici cela représenterait plutôt le feu qui bout en lui et qui, avec un certain paradoxe, rappellerait les vagues se brisant sur les rochers. Cependant il semble les entretenir avec une certaine délicatesse car il y fait parfois des tresses, des mèches blanches voir violette où même, y ajoute des bijoux en argents, des perles ou des plumes.
Son visage est assez sévère, avec un regard à faire pâlir un inquisiteur. Généralement ses yeux scintillaient comme des rubis au soleil mais lorsque sa colère ou une émotion aussi grande le traversait, ils devenaient vermillons et alors garde à celui qui le défierait.
Mais dans ce joli minois austère aux yeux amande et au nez long et pointu, une petite touche de douceur se trouvait là où l’on penserait le moins en trouver. Une jolie petite rose lui servait de bouche. Ses lèvres étaient rosées et pulpeuses, comme appelant aux baisers. Cependant elle était également terriblement attractive et dangereuse, tout comme ces belles plantes-carnivores qu’il créait. Mais peut-être qu’un jour une personne pourrait les dompter.
Attaquons-nous maintenant à ses particularités qui prennent racines dans ses origines. Kuro Tsuki avait hérité de ses origines Elfiques, une paire d’oreilles longues et pointues qu’il orne de bijoux (d’ailleurs, il est fort probable que sa coquetterie vienne de son sang elfique, ces derniers raffolant des bijoux et valorisant un bel esthétisme) tout comme son cou et ses doigts. Ces derniers d’ailleurs, changent d’apparence selon son calme ou sa colère. De belles mains aux longs doigts fins, elles peuvent devenir de puissantes serres aux griffes amarante prêtes à déchiqueter par colère et rage, tout comme ses yeux, c’était la preuve, certainement majoritaire, de son appartenance au monde des Démons et de leur prédominance dans sa vie.
Généralement habillé en tenues au style ressemblant à celui asiatique de couleur rouge et blanche, il peut varier avec des tenues plus guerrières faites de noir et de rouge.
On peut conclure sur une marque qu'il porte à l'intérieur de son poignet gauche. Un tatouage en forme de soleil de style un peu tribal. Chaque lune possède son soleil.


~ Comment es-tu dans ta tête? ~


Kuro Tsuki n’est pas de l’eau calme qui dort, mais bel et bien un volcan assoupit qui au moindre soubresaut des plaques terrestres explose et détruit tout sous son passage.
Si aux premiers abords il peut paraitre comme un jeune homme renfermé, il dispose d’un tempérament jaloux, possessif et impulsif. Une règle est d’or chez lui et importante à connaître si l’on a affaire à sa personne : ne jamais s’approcher familièrement de Taiyô Shiroi. Bien que le comportement de son ami le désespère grandement à cause de son tempérament puéril, Kuro Tsuki attache une grande importance en sa personne. Comme s’il lui appartenait, enfin, c’est le cas pour l’ardant jeune homme.
A ceci, nous pouvons également lui raccrocher un tempérament sadique et pervers. Il aime mettre le doigt sur une plaie béante et regarder le blessé droit dans les yeux avec amusement. Ceci dans le sens littérale et propre du terme. Tout comme Taiyô il joue avec sa victime mais pas dans le même sens que lui. Il essaie de manipuler et d’embrouiller l’esprit de ceux qu’il juge encombrant et Diable sait s’il y en a, notamment Un.
Mais ce qui se révèle être sa force est également sa faiblesse. Une terrible faiblesse. Le volcanique métis étant incapable (peut-être par fierté, peut-être parce que contrairement à ce qu’il aime à penser, cela troublerait son cœur) d’exprimer son regret ; d’excuser ses impulsions destructrices, se fait dévorer par sa colère qui ne détruit malheureusement pas que lui, mais également son ami. Car s’il est prêt à supporter sans trop montrer sa fatigue, les excentricités de son cher Shiroi, il ne peut pardonner le moindre écart.
Cependant il y a toute fois une sorte de « part d’Humanité » en lui (bien que le mot est peut-être trop grand mais, c’est ainsi qu’on pourrait voir sa réaction). Certaines choses semble le toucher et lui faire perdre l’espace de quelques temps ses moyens.
S’il faut donc se rappeler d’une chose sur le comportement névrosé de Kuro Tsuki, c’est qu’il est un être instable et jaloux. Ne croisez pas sa route, autant que faire se peut.

~ Il était une fois...ta Vie ~


Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups.

Nous sommes tous des agneaux en proie aux loups. Cependant il faut déterminer qui ils sont.
Les origines de celui que l’on nomme Kuro Tsuki prennent leurs bases dans ce que l’on pourrait qualifier de « Temps Anciens ».
En ces temps là, les relations entre les Démons et les Elfes n’étaient guère différentes qu’aujourd’hui. Chasses. Luttes. Guerres. Fléaux envoyés. La haine engendre la haine dans ces temps qui ne laissent pas la place aux beaux sentiments.
Cependant. Il y a dans tout monde, des exceptions à la règle. Que peux engendrer l’amour dans des contrées engendrées par des lacs de sang et de violence.


L’homme est le cerveau, la femme le cœur. Le cerveau fabrique la lumière ; le cœur produit l’Amour. La lumière féconde ; l’Amour ressuscite.

Alors que les corps s’entredéchirent, deux seulement se mêlent. Symbiose parfaite entre ce que le néophyte appelle le« bien » et le « mal ».
Comme on peut se demander, de quelles façons toutes ces batailles ont-elles pu débuter ? On peut se questionner sur « comment est-ce que cet amoura-t-il pu naître ? ». Comment un Elfe peut-il s’unir avec une de ses Diablesse de l’Enfer … De mauvaises langues diront qu’elle l’a séduite. Très peu comprendront qu’ici il s’agit bel et bien d’un sentiment impossible à partager avec l’autre ethnie...
L’amour.


Ce n'est pas la mort qui nous prend ceux que nous aimons ; elle nous les garde au contraire et les fixe dans leur jeunesse adorable : la mort est le sel de notre amour ; c'est la vie qui dissout l'amour.

La fuite.Courir au plus vite. Ne pas se retourner.
Un bébé pleure au creux des bras de son père. Des bras plus ébranlés qu’un couffin à bascule. La respiration courte, le souffle coupé, le jeune homme à ses poumons en feu.
Au loin, le bruit des chevaux des Démons de l’Enfer le traquent et tentent de le repérer. L’elfe est blessé et son sang attire les créatures de l’ombre. Il sait qu’il n’en a plus pour longtemps. En toute logique, son corps aurait déjà été retrouvé refroidit par ces équidés carnivores qui lui auraient dévoré les entrailles. Mais une force le poussait à avancer. Une petite flamme qui avait besoin de lui. Aussi courut-il le plus vite possible jusqu’au village le plus proche, afin de sauver la seule part de lui qui pouvait l’être.
Il y arriva. Après maintes souffrances. Parvenu devant les portes de bois et de fers qui protégeaient le lieu, semblable à un sanctuaire pour l’avenir de son enfant. Il clama de l’aide tout en s’effondrant sur le sol, les bras crispés sur sa dernière étincelle de vie.

-C’’est le dernier cadeau que je peux t’offrir mon fils. Pour la seconde fois je t’offre le don de la vie. Vis mon garçon … Porte avec toi l’amour de tes parents … et plus précisément leur amour…


Les gardiens du village arrivèrent lorsque le jeune elfe expira. Quand ils virent l’enfant, ils ne surent pas quoi en faire aux premiers abords. Ils l’apportèrent toute fois au sage de leur village en lui expliquant comment il l’avait découvert. Le mage décida qu’il fallait garder l’enfant en vie, mais à cause de sa nature démoniaque, il fallait le surveiller comme un danger potentiel.


On a peur, on s'imagine avoir peur. La peur est une fantasmagorie du démon.

Les années passèrent lentement pour le jeune métis. Je crois même qu’il est le seul à croire en une bénédiction de ne pas se rappeler des événements passés de sa vie de nourrisson. Avec cela, les années de sa petite enfance aurait été encore plus difficiles à supporter.
Chaque jour, il les passait enfermer dans une maison de pierre à côté de l’entrée du village. Cruelle ironie pour un jeune garçon qui désire fuir. Les villageois pensaient que, sa présence suffirait à éviter que les Démons viennent s’en prendre à leur cité. Il n’avait le droit d’en sortir que pour servir la domestique du sage. Mais cela était pire que tout. Il devait traverser le village de part et d’autre afin de collecter les ingrédients, les courses dont ils avaient besoin. Les gens crachaient à côté de lui comme pour éviter le mauvais œil. Les regards terrifiés, méfiants, haineux des gens ne parvenaient qu’à faire une chose envers le pauvre Orias. Décupler sa haine.
Orias détestait et déteste encore aujourd’hui, les hommes. Il les méprise et jamais n’apprit à baisser le regard face à eux. Ce qui lui valut bien souvent des corrections à coups de bâtons … qui est un exemple le plus soft parmi toutes les souffrances physiques qu’il reçu.
Ses cheveux de feu, ses yeux surtout, faisaient trembler ceux qui l’approcher.On l’accusait de tous les maux lors de ses rares sorties. De faire tourner le lait ; de faire faner les fleurs et pourrir les récoltes…
Mais Orias ne s’en souciait plus guère maintenant. Chaque jour un peu plus, il emmagasinait sa colère. Il la stocké dans un coin de son cœur afin qu’un jour,enfin, il la déverserait sur ce village qui ne méritait que son courroux.
Un démon. Un maudit. Un porte-malheur. Le mauvais-œil. C’est ce qu’il était pour eux ? Advienne que pourra … que tous les dieux aient pitié d’eux,parce que lui n’en aura jamais à leur égard.


Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes.

Orias est seul dans son cachot de pierres froides. Cependant, il s’est découvert des dons. Des dons bien particuliers. Alors qu’il avait froid lors d’une nuit d’hiver, une bien étrange chaleur l’enveloppa. Elle n’avait rien à voir avec le feu des torches ou des bougies. C’était une lumière familière. Proche de lui. Quand il ouvrit les yeux. Il comprit. Cette douce chaleur provenait de lui. Sans savoir comment, dégageait cette flamme qui le réchauffait au fond de son âme tourmentée.
Petit à petit, il sut faire sortir cette étincelle hors de son corps pour la matérialiser. Lui donner un sens autre que des bras réconfortants. Il commença même à manier toutes autres sortes de feu. Torche, lampe, bougie … mais celle qui noircissait au fond de son cœur, jamais il ne pourrait la contenir ad vitam aeternam.
Les villageois qui à l’extérieur, voyaient danser des lueurs des flammes via l’unique fenêtre de sa cage de piège, commençaient à redouter le pire. Il fallait l’éviter.Par tous les moyens.
Un soir, Orias s’était découvert un nouveau don, celui conféré par les ténèbres qui l’avait engendré. Il créait avec l’ombre qui pénétrait dans son antre, des choses, des formes, des animaux. Sortes de figurines vaporeuses animées qui lui offraient chaque soir un spectacle nouveau afin de ne pas s’ennuyer.
Mais cette nuit là, il ne s’ennuya pas le moins du monde.
Un garde, venu par ordre du chef du village, avait pénétrer la chaumière du démon. Il portait à son coup moult sortes de grigris contre les forces du mal.Ceci contraria le jeune enfant car cela eut pour effet de faire disparaitre ses amis de fumées noires. Au moment ou ses yeux s’élevèrent sur le visage de celui qui avait fait partir son passe temps, la main gantée de l’homme attrapa le petit coup de l’agneau sacrificiel. Il le souleva et le plaqua contre le mur et resserrant toujours plus son étreinte. A ce moment là, Orias avait compris qu’il était devenu une gêne, ou plutôt une peur. C’est parce qu’ils avaient peur de lui qu’ils voulaient s’en débarrasser. S’ils avaient peur … il y avait forcément une raison.
Aussi quand la prise commença à étouffer le pauvre métis qui dévisageait toujours son agresseur, le pauvre soldat était loin d’imaginer qu’il venait d’attiser pour la fois de trop, le feu qui consommait le garçonnet.
La température augmenta. Elle augmenta tellement que le soldat avait de plus en plus de mal à tenir sous son armure. Quand celle-ci commença à chauffer et à lui brûler la peau, il n’eut pas d’autre choix que de la retirer avant qu’elle ne lui colle l’épiderme ou qu’il ne meurt étouffer.
Mais la colère d’Orias était grande. Trop grande. Tellement, que ses flammes envahirent son antre alors qu’il était fait de pierres. Tout le village affolé arriva près de la maison du Démon. Que c’était-il passé en ce lieu pour que ça ressemble à un volcan en irruption ?
C’était alléchant. Trop alléchant pour ne rien faire.
Si Orias ne contrôlait pas bien les ombres dont il venait à peine d’apprendre leur existence, il s’amusa de nouveau à créer ses figurines ténébreuses. Des sortes de petits diables au sourire malsain qui s’agitaient et se tortillaient autours de lui. A chacune, il ordonna de prendre une braise et de les mettre dans chacune des maisons du village pendant que ces derniers regardaient l’air hagard,le pauvre soldat gesticulant dans les flammes.
Ce fut le plus beau feu de camp que l’on n’ait jamais vu. Pour Orias, c’était un moment de fête, joyeux. Les gens qui hurlaient et courraient autours de la maison,cette odeur de viande bruler… pour lui il voyait un joyeux feu de camp avec des gens qui dansent et qui s’amusent. Un cochon tournant à la broche dans lesfoyers. C’était vraiment parfait.
Il se délecta encore un peu de ce spectacle ravissant à ses yeux. Comme c’étaitbon de voir partir en fumé tant d’année d’esclave. Aussi, avec le plus grand calme il partit tranquillement, laissant derrière lui le chaos de son cœur.


Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.

Orias marchait le long de la forêt, un petit sourire aux lèvres. Ce n’était pas si mal d’être tout feu tout flamme. Il avança dans ce lieu luxuriant de végétation, s’enivrant des mille parfums dont il avait été privé durant toutes ces années à servir l’Homme. Il y resta quelques temps. Le temps que mirent les villageois à se prémunir contre la puissance de l’Hybride et à bâtir de nouveaux remparts, de nouvelles armes. La situation avait été une nouvelle fois inversée. Les agneaux étaient redevenus des loups et ils avaient faim. Cette fois ils n’étaient pas aussi désemparés que la dernière nuit qu’il passa au sein de son village. Armée, protégé par des talismans, ils se mirent à la poursuite du jeune enfant.
Il courut durant des heures. Comme une parfait parallélisme avec la fin de vie de son père, fuyant les Démons qui tentaient de l’emporter. Lui, essaya de semer les Hommes qui voulaient surement faire de sa peau, une descente de lit pour le chef. De plus, ses cheveux n’étaient pas une source de discrétion pour se cacher. Sans prendre le temps de savoir s’il avait réussi à leur faire perdre sa trace, il sauta dans un buisson mais sa réception fut dure. Avec les yeux d’un animal prêt à attaquer, il dévisagea l’ennemi qui s’était mis en travers de sa route. Des yeux bleus le regardèrent. Ce n’était pas un garçon du village. Aucun de ses membres n’avait d’aussi jolis yeux. Était-il un démon ?Il n’en avait jamais vu, juste entendu. Alors qu’il tenta de reprendre de son souffle dans le cas où il faudrait fuir à nouveau ce drôle de garçon avec des cheveux assez étranges, il l’entendit lui dire d’une façon on ne peut plus possessive :

-Qu'est-ce que tu fais ici? Et puis tu es qui d'abord?

Est-ce que la forêt était à lui ?Peu importe, il n’avait pas la possibilité de lui céder sa place et de toute façon il ne le voulait pas. Quoi qu’était cet être aux cheveux d’argents, il n’allait pas le laisser le chasser. On ne blessait plus Orias, c’est lui qui vous blessait maintenant. Le petit garçon au regard envoutant réitéra sa question et cette fois, le garçonnet de feu consentait à lui dire, car il ne voulait plus être celui qui servait. Désormais, il se hisserait en haut de la chaine alimentaire, en parfait prédateur qu’il pouvait être. Les hommes ont peur des loups solitaires,pourtant ce sont les plus inoffensif. C’était la seule différence qu’il y avait avec Orias. Lui, il attaquait.

- Orias, et toi tu es qui? dit-il presque avec un sourire moqueur.

Il ne s’attendait pas à ce que le garçon si pâle esquisse un petit retrait. N’était-il donc pas un Démon ou une autre chose qui le menaçait ? Quoi qu’il en soit,il lui répondit malgré une forte hésitation.

-Adaïr Frost...

Il semblait curieux. Très attentif envers sa personne, voir intéressé. Ceci intrigua un peu le jeune métis mais, ayant retrouvé son souffle et ne sentant plus la présence des hommes, il put se détendre tout en restant sur ses gardes aux cas où c’était un leurre. Mais soudain, ce dernier lui posa une question qui souleva son cœur dans un soubresaut :

-Tu es un enfant hybride?

Il se crispa. De la façon la plus discrète possible. Mais apparent au niveau de sa mâchoire qui se tenait fermée au maximum.

-En quoi ça te regarde?

-Juste une question de curiosité...et j'en suis un aussi dit le jeune enfant qui venait enfin de donner une réponse aux multiples question d’Orias.

Jamais Orias n’aurait imaginé, pas même dans ses rêves les plus fous, qu’un second être comme lui pouvait exister. Ceci allait-il être positif ? Négatif ? Il restait toute fois sur ses gardes car, si le petit garçon tout de blanc vêtu était comme lui, il devait également bénéficier de pouvoirs. Pourtant, il avait plus cherché à fuir qu’à combattre, alors le jeune Hybride lui accorda le bénéfice du doute.
Le temps passant, une sorte de rituel s’instaura entre eux. Alors qu’au tout début, ils se rencontraient dans la nuit qui séparait le jour du Soleil du jour de la Lune, leurs rencontres se firent de plus en plus fréquentes. Sans même que l’un ou l’autre ne le demande, ils finirent par se voir tous les soirs. Rien n’était prévu, ils étaient juste là quand l’autre venait ou ils arrivaient à leur point de rendez-vous, une charmante petite clairière au bord d’une rivière, où se trouvait un gros rocher sur lequel les petits enfants grimpés afin de voir les splendeurs de la nuit.
Petit à petit Orias se fit moins bourru envers Adaïr, bien qu’il n’ait jamais eu vent de son passé… d’ailleurs ce dernier ne lui demandait pas plus du sien.C’était mieux ainsi. Leur passé n’avait pas d’importance, juste compté ce qui les ferait avancer.
Orias en apprit plus sur les Elfes. Jamais il n’en avait vu auparavant. Ils avait juste qu’il avait de leur sang qui coulait dans ses veines, ainsi que le noir poison des Démons. Bien entendu jamais les Hommes de son village ne lui auraient parlé de ça. Alors son compagnon d’infortune lui servit de professeur en la matière.


Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne ; Le jour succède au jour, et la peine à la peine.

Le temps passe, au fil des saisons, au grès du vent qui entraîne les feuilles dans sa folle farandole. Les deux enfants continuaient de se voir et leurs discussions prirent des tournures plus personnelles sans même s'en rendre vraiment compte. Tout semblait aller mieux pour le jeune métis qui pourtant, quelques années auparavant avait causé la perte de son village et certainement de bon nombre de ses habitants. C'était comme s'il était dans un cocon vaporeux de bonheur, telles des fumées d'opium. Il se sentait même étrange d'être si bien alors que durant presque toute sa vie, il apprit la souffrance. La solitude. Il savait qu'il devrait se méfier, après tout, on ne savait pas ce qui pourrait arriver dans un futur proche. Mais qu'importe. Comme un sentiment de renaissance, Orias se laissa emporter dans la relation qu'il menait avec ce que l'on pourrait apparenter à un ami.

Mais un jour, quelque chose bascula dans le nouveau mode de vie des jeunes garçons.
Pendant plusieurs jours,Orias attendis son compagnon d'infortune, mais en vain. Ce dernier ne revenait plus à leur lieu de rendez-vous. Il était au premier abord déçu. Adaïr avait tellement parlé d'une journée très importante dans son village. La journée ou les jeunes Elfes atteignaient l'âge d'or. Celle où enfin il aurait pu faire ce qu'il voulait de sa vie sans jamais avoir a devoir rendre des comptes aux uns et aux autres.

Alors qu'il avait l'impression de s'être fait berner,quelque chose ressurgit en lui. Etait-ce ça la confiance ? Il n'avait plus peur que ce soit Adaïr qui l'ait trahi, mais qu'il lui soit arrivé un grand malheur. Est-ce que son village de damné savait décidé en ce jour de joie et d'allégresse de sacrifier le pauvre petit agneau à cause de sa patte qui boite ? Une chose étrange prit conscience de son existence. Quelque chose qu'il n'imaginait même pas plausible.
Il avait peur pour Adaïr ?
Il ne put jamais se résoudre à le chercher à son village, cependant, il espérait. Chaque jour passant il souhaitait ardemment le retour de son compagnon.
Et ses vœux furent exaucés.
Alors qu'il attendait, comme par habitude, son ami, au lieu même où ils s'étaient parlés pour la première fois, il entendit des bruits qui transperçaient le silence de la nuit. Alors qu'il se retourna à peine, il sentit pour la premières fois, l'embrassade venues tout droit des bras chaud d'Adaïr. C'était ça, une étreinte ? Il en avait vu tellement,lorsqu'il marchait dans les rues de son ancien village. Ne serait-ce que lorsqu'il regardait quelqu'un dans les yeux les mères se précipitaient pour prendre leurs enfants dans leurs bras. Mais là c'était différent. L'étreinte était … douce malgré la douleu rqui se dégageait de son compagnon.
Il entendit sa rage, sa colère, sa haine. Il se souvenait de ceci. Toute cette colère intérieure qu'il avait conservé durant des années. Empaqueté dans un petit mouchoir jusqu'à ce qu'il ne l'utilise.
Mais maintenant de son ami, il ressentit sa peine. Il vit ses oreilles, il vit sa détresse. Aussi, se prouva t-il qu'il pouvait faire don det endresse. Il passa ses deux bras autours de son ami, posant sa tête contre la sienne, ses longs cheveux pourpres tombant comme un rideau tout autours de Adaïr, un peu comme un nid douillet qui pouvait le protéger contre tout. Alors qu'il ne parlait pas, il entendit des mots sortir de la bouche pâle d'Adaïr.

-Tu sais mon ami...tu es comme la lune ce soir...noire...on a du mal à te voir quand on ne sais pas où chercher...oui tu es une lune noire...Majestueux, magnifique, mais sombre et pleins de secrets...

C'est ainsi que naquit leur nouvelles identités. Celle qui restera jusqu'à la fin. Même au delà de la leur. Cependant, quelque chose de négatif se répandait dans l'air.Comme si les précédent événements qui étaient arrivés à Adaïr aurait une suite, une conséquence logique. Alors il discutèrent tout le long de la nuit, jusqu'à ce que l'ancien « Elfe »ne sorte de sa manche un couteau et fit en levant les yeux vers Orias:

-Faisons un serment mon ami, le serment des frères de sang...pour que quoi qu'il advienne, un jour nos chemin se recroisent...

Sans hésité, Orias saisit le poignard puis le bras de son ami, et grava une marque en forme de Lune assez profonde pour qu'elle laisse une marque, et sans doute avec sa magie, il fit en sorte que la marque demeure noire sur sa peau. Adaïr fit de même, mais il laissa un soleil, et insuffla dans le sang de son ami, cette magie glacée qui était la sienne,pour que la cicatrice qui en ressortirait demeure blanche, plus blanche encore que sa peau. Malheureusement, sans qu'ils ne se souviennent combien de temps ils restèrent là, a se regarder dans les yeux, tout en laissant couler leur sang puis pour le mêler a celui de l'autre, les Hommes du village d'Orias arrivèrent ainsi que les Elfes du village d'Adaïr, et chacun récupéra leur hybride qui les suivirent sans vraiment résister...celui qui était devenu Kuro Tsuki gardait une fois de plus ce feu qu'il avait en lui. Ça il les avait, il en aurait de nouveau besoin. Car si les Hommes ne le tueraient pas à cause de son côté « porte-bonheur »ils seraient encore plus durs envers lui. Ils en avaient besoin ceci se voyaient à la détermination qu'ils avaient eu, ne serait-ce que pour le retrouver malgré toutes ses années de fuite.


Prenez garde à la colère d'un homme patient, car ses effets sont beaucoup plus graves que les causes.

Ce qui avait attiré le regard de Kuro Tsuki aux premiers abords, fut l’état du village. La vie avait reprit son cours. Mais certaines marques ne trompaient pas. Alors que les Hommes avaient tenté de dissimuler celles causaient par le carnage qu’il avait commis mais … comme une cicatrice, elle perdurera toujours comme un signe indéniable d’un passé encore présent.
Alors que Kuro Tsuki regardait se fermer les portes qui l’avaient conduit à sa liberté, il reçut un impact si violent son ventre, que sa respiration en fut coupée. Avant même qu’il ne puisse reprendre ses esprits, on lui mit une sorte de collier qui prenait la taille de son cou, fondu dans de l’or et doté d’une petite bille rouge remplit d’une substance inconnue.

- Essaie encore avec ça de t’enfuir sale merdeux !

Le garçon métis tenta d’user encore une fois de ses pouvoirs mais en vain. Ce collier, attaché comme une chaîne à la cheville d’un prisonnier, bloqué ses pouvoirs et le rendait aussi faible qu’un Homme. Ca il le découvrit bien vite quand un second villageois s’approche de lui et sans attendre, lui asséna des coups dans le visage et le thorax.

- CA C’EST POUR LA FEMME QUE TU M’AS PRIS SALOPARD !!!! ET POUR MES DEUX FILS !!!!

Bien entendu, il n’en fallut pas plus pour déclencher un mouvement de foule. Les villageois, avides de vengeance se jetèrent sur l’adolescent. Il put, à son tour, ressentir la colère qui les avait consumé durant des années. Le feu qui les animé était le même qui lui avait permis de s’enfuir et il apprit à ses dépends qu’il était un élément indomptable. Un élément qui agissait tel qu’il le souhaitait et qu’il lui fallait apprendre à respecter avant de l’utiliser. Dans sa cellule, il recracha une partie de ce sang qui lui était même monté jusqu’aux yeux. Il avait mal. Si mal. Il devait avoir des côtes cassées, ainsi que le poignet droit. Son visage était tuméfié par les coups alors durant plusieurs jours, c’est à peine s’il put regarder face à lui. S’ils le conservaient près d’eux ainsi, qu’ils désiraient tant le retrouver, c’était certainement parce que les Démons, ne sentant plus la présence de l’un des leurs, s’étaient attaqués au village.
Ce n’est que bien plus tard. Quand tout se remit à sa place dans sa tête qu’il comprit réellement l’importance de son ré intronisation en ces lieux. Alors il pleura toutes les larmes de son corps.
Les jours passèrent et se ressemblèrent. Sauf que maintenant il était attaché, tenu en laisse comme un chien. Lorsqu’un villageois s’en prenait à lui, au lieu de l’arrêter, les autres venaient renchérir de plus bel. Il fallait que les soldats arrivent sur la place pour calmer le jeu.
Il vécut ainsi durant … durant combien de temps …. Tellement de fois les saisons défilèrent … il avait perdu la notion du temps et son apparence  qui ne changeait que très légèrement ne l’aidait pas. Il pouvait juste se faire des idées du temps qui passait qu’en voyant les cheveux blancs des soldats ou en entendant les insultes d’enfants qu’il n’avait jusque là, jamais encore vu.
D’ailleurs en parlant d’enfant.
Un jour, il entendit une voix. Une petite voix de jeune garçon qui chantait près de sa cellule. C’était une voix claire et pure.

Et quand danse la nuit
Et quand vient la Lune
Doucement elles s’enfuient
Les filles de l’infortune.
Moi je ne suis pas elles,
Moi je ne fuis pas.
Même si la Mort m’interpelle,
Je la prendrai dans mes bras…

Je lui offrirai mon sourire,
Elle voudra me faire souffrir,
Mais moi je ne fuis pas
Moi je reste là.
Et quand danse la nuit
Et quand vient la Lune
Doucement je souris
A mon ami d’infortune.

Comme un pressentiment. Kuro Tsuki se questionna sur la valeur de ses paroles. Il se sentait toucher par elles. Et chaque soir, le même petit garçon passait devant sa cellule en chantant  ceci et comme par habitude, le prisonnier s’approcha du mur qui lui permettait d’entendre la petite chansonnette.
Lors d’une nuit sombre, quelque chose réveilla Kuro Tsuki brusquement. Il avait la sensation que quelqu’un était à côté de lui en ce moment même. Il observa sa petite cellule mais personne ne se trouvait à ses côtés. Le nom de Taiyô Shiroi glissa hors de ses lèvres mais il n’était pas en ce lieu maudit. Il passa ses doigts dans ses cheveux et au moment où il allait replonger dans son sommeil, il vit des yeux qui l’observaient dans l’obscurité.
Un jeune garçon se tenait là. Debout. Il le fixait, la tête couverte de cheveux noirs corbeau appuyée contre les barreaux de la cellule. Son regard d’or le fixa avec une étrange lueur.

- Qui es-tu …

- Tu ne prends pas de détour toi.

- Je t’ai demandé qui tu étais ! S’emporta la Lune Noire.

- Rien de plus qu’un enfant.

- Et qu’est-ce qu’y t’amène ? Tu veux lapider le Démon ? Tu veux frimer devant tes petits camarades comme quoi tu as pu venir la nuit  défier mon regard ? D’ailleurs comment es-tu rentré ici ? Les gardes t’ont laissé rentrer ?

Le jeune enfant marcha le long des barreaux, sa main glissant dessus au passage. Il avait des gestes vifs et un peu maniérés.

- Les gardes ? Que peuvent-ils bien me faire … mais cessons ce bavardage, il n’est pas moment adéquate pour cela. Approche-toi de moi et je te retirerai tes chaines qui te tiennent en esclavage. Par pitié évite moi l’habituelle « qu’est ce qui me dit que tu ne me tueras pas » je n’ai pas beaucoup de temps à t’accorder alors fait vite avant que je ne change d’avis.

- Mais qui es-tu …, mais Kuro Tsuki n’avait guère le choix, c’était peut-être son ticket de sortie. Aussi par la suite il s’avança du garçon et se pencha vers lui, pourquoi fais-tu cela ?

- Parce que je t’aime bien !

Et d’un mouvement rapide, le collier qui tenait prisonnier l’Hybride tomba sur le sol, comme fondu sur sa largeur. Quand Kuro leva la tête afin de regarder le jeune garçon, il ne vit rien d’autre que la porte de sa cellule ouverte et de nouveau, sa petite mélodie qui planait dans les airs. Aussi, cette fois le Démon ne commit plus de fautes.
Il brûla tout le village y comprit ses habitants, mais étrangement, il savait que ce petit garçon n’en faisait pas partie.
Maintenant que lui restait t-il à faire. Plus rien en ces lieux. Il décida de voir ailleurs, la forêt n’était plus son amie pour le moment. Elle ne l’avait pas aidée. Alors marcha t-il dans les grandes agglomérations. C’est là qu’il y retrouva celui qui lui avait tant manqué.

-Lune Noire te voila...

Ils se serrèrent la main et décidèrent dans un commun accord de monter ensemble des plans de domination. Leur plan consistait à dévoiler au grand jour la puissance des Hybrides. Qu’ils n’étaient pas de simples personnes au sang tabou. Cette fois les Hommes auraient une raison de les haïr véritablement !
Mais le Destin, ne semblait pas d'accord avec cela...un soir tandis qu'ils s’arrêtaient sur le bord d'un chemin pour se reposer, ils furent comme aspiré dans un étrange couloir.


Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.

Ils se retrouvèrent dans un endroit lugubre, où vivaient sans se cacher des Démons aux ailes de chauve-souris. En sortant de là, le monde qu'ils trouvèrent n'avait rien à voir avec le leur. Ils furent surpris de voir que des être humains, des Hybrides et bien plus encore, cohabitaient ensemble dans une harmonie presque parfaite. Mais ce voyage qu’ils avaient fait involontairement leur avait fais perdre une partie de leur puissance. Il fallait donc la récupérer au plus vite. Ils décidèrent que ce serait finalement ce monde qu’ils domineraient  et ils  bâtirent dans la Cité des enfers, le château de l'Eclipse, véritable citadelle imprenable. Ils se mêlaient aux autres sans faire savoir qui ils étaient, attendant le meilleur moment pour mettre la panique dans ce nouveau monde. Ce fut à partir de ce moment là qu’ils n’usèrent que des prénoms qu’ils s’étaient attribués lors de leur pacte de sang : Adaïr Frost, fils du Démon du givre et d'une Elfe de lumière, devint Taiyô Shiroi, signifiant "Soleil Blanc" , et Orias Gaziel, fils d'une Diablesse infernale et d'un Elfe, devint "Kuro Tsuki" signifiant "Lune Noire".
Dans ce monde ils apprirent à maîtriser de mieux en mieux leur pouvoirs et il prirent conscience du lien spécial qui les unissaient ce qui ne fit que les rendre plus fort …
Cependant … une fois encore le destin allait se jouer d’eux.
Alors que Kuro Tsuki s’amusait dans ce nouveau monde à arracher des cœurs afin de les offrir à son ami ou bien de torturer les jeunes filles trop pures qui avaient par conséquent, retourner l’estomac de Taiyô Shiroi, ou encore prendre un bon bain dans des sources chaudes et rencontrer une Princesse du Désert il y eu certaines anicroches avec Taiyô, notamment à cause de la jalousie, un autre feu qui brulait en Kuro Tsuki.
Il y avait eu aussi un combat épique avec une personne que connaissait son ami, mais pas Kuro Tsuki. Une personne qu’il ne lui avait jamais parlé. Même si leurs rapports étaient assez tendus, il se méfiait toujours car, le danger venait toujours de là où on ne s’y attendait pas… Mais ce combat là n'eut jamais de fin, de nouveau ils furent transporté dans un autre monde... A nouveau Les deux amis, étaient séparés, mais aussi bien d'un coté que de l'autre, ils savaient où ils étaient. La terre du Destin, leur Terre Natale...la Terre qu'ils devaient asservir comme si finalement la chance décidée de tourner enfin à leur avantage...

Il se remit une fois de plus à rechercher son ami. Leur séjour dans l'autre monde leur avait fait comprendre que les sentiments pouvaient être une force à la fois puissante et d’une grande aide, comme elle pouvait les détruire autant l’un que l’autre et les faire courir à leur perte.  
Ils furent étonnés de savoir qu’un millénaire s’était écoulé depuis leur « dernière visite ». Il faut croire que d’un monde à un autre le temps était plus ou moins long. Bien sur, durant ce temps, leur ancien monde avait changé, mais certains lieux étaient toujours fidèles à ce qu’ils en avaient encore comme souvenir.
Quand il traversa en toute hâte la forêt de son enfance, il s’arrêta dans un lieu chaotique. Sorte de lieu détruit à un point tel que la végétation ou n’importe quelle autre forme de vie ne revint en ces lieux. Il eut un rictus en imaginant que peut-être cette zone était pour certains « maudite ». Puis il s'en détourna et fini par arrivé dans un endroit assez désert. Une forme toute bleue et blanche attira son attention et avant même de s'en approcher suffisamment il l'avait reconnu.

- Il est temps mon ami...

- D'assouvir nôtre vengeance...

- Mettons en marche

-La machine qui changera le destin!

Ensembles, ils bâtirent à nouveau un second château à leur image, qu’ils nommèrent également ici le "Château de l'Eclipse". Un castel qui changeait de forme et de couleur, aussi souvent que ses créateurs changeaient d'humeurs et d'idées. C’est ainsi qu’à nouveau ils purent étendre leurs sombres ailes au dessus du ce monde et de ses habitants qui durent apprendre à les craindre. A voir en eux, le prochain Armageddon. Ce qui pouvait angoissait également, était le fait que, lorsque la nuit tombée, toutes les ombres, toute l’obscurité venaient à eux afin de tout leur répéter.  Ainsi de nouveaux villages, de nouvelles alliances furent construites...autant d'un coté que de l'autre...
Comme une marque tenace d’une malédiction, l’arrivée, non, le retour des deux Hybrides apporta à ce monde de nouvelles créatures aussi effrayantes et étranges pour les anciens de ce monde, en particuliers pour ceux qui savaient ce qui s’était passé, il y a maintenant un millénaire.
Une légende sortie du fond de ses abymes et qui disait que "lorsque le Chaos seraient de retour, des portes s'ouvriraient dans le monde, et que les anciens pouvoirs seraient de retours".
Cependant, les derniers représentants de l’ancien temps, ceux qui savaient ce que le retours des Hybrides pouvaient amener, furent emprisonnés par ces derniers afin qu'il ne puisse pas aider ceux qui désiraient leurs morts. Mais ils ne les maltraitèrent pas. Ils les gardaient … enfin les gardent toujours près d’eux. Comme une appartenance. Après tout, s’ils connaissaient la façon dont on pouvait s’en débarrasser, autant ne pas les laisser à porter de tous.

- Nôtre Destin commence aujourd'hui...

- Notre résurrection aussi …


~ Et pour finir... ~


Ton Prénom/Surnom: Krys ; Mamour ; Lucifer-sama
Ton âge réel: 21 ans BOUHOU !
* Comment as-tu connu le forum? En partant d’un délire avec Taiyô fufuh
* Comment est-ce que tu le trouves? COMMENT TU VEUX QUE JE LE TROUVE ! Cool évidement ;-)
* Une idée d'amélioration? Voyons nous ne sommes qu’au début !
* Ta fréquence d'activité: Tous les jours (ou peut-être tous les deux jours si travail) sinon les week-ends.
Une estimation de ton niveau RP? Je pense que ça va, en tout cas j’essaie de faire le meilleur possible afin que ce soit agréable à la lecture et pas soporifique !


Dernière édition par Kuro Tsuki le Mer 24 Nov - 10:43, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: ¤ Kuro Tsuki, la Lune Noire ~ Admin ¤   ¤ Kuro Tsuki, la Lune Noire ~ Admin ¤ EmptyVen 19 Nov - 8:57

J'ai hérité ça de toi ma Lune Noire....je suis pas patient, dépèche toi viiiiiitttteeee!
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MessageSujet: Re: ¤ Kuro Tsuki, la Lune Noire ~ Admin ¤   ¤ Kuro Tsuki, la Lune Noire ~ Admin ¤ EmptyDim 28 Nov - 22:34

pfiouuuu j'ai enfin tout lu...et le "je tape la fin" me terrorise d'avantage que l'histoire de nos deux méchants hybrides m'attriste!! je veux la suite Kuku!!! XD
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MessageSujet: Re: ¤ Kuro Tsuki, la Lune Noire ~ Admin ¤   ¤ Kuro Tsuki, la Lune Noire ~ Admin ¤ EmptyLun 29 Nov - 11:16

VOILA VOILA RALEUR !!! C'est pas croyable tu me fais passer pour quoi !!!!!!!! Rhoooooooo

Et voila tu peux finir ta lecture maintenant ! J'espère que la fin ne vous décevra point !
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