Hiniku Kiseki, l'Ironie d'un Miracle... (En cours ^^)

~ Parle-nous de toi! ~

Mon nom est Amai, Amai Kiseki. Que suis-je? Un souvenir, un bref souvenir... celui d'un être torturé qui n'a même plus la force de décrire sa propre identité. Je le présenterai donc à sa place, parce que je lui dois au moins ça, après tout ce qu'il a fait pour moi. Je vous présente un garçon aimant que le destin a cruellement déchiré, je vous présente un être que tant de gens ont souhaité voir mourir, je vous présente un hybride au coeur tendre derrière une armure de fer.
Je vous présente celui que j'ai maintes fois appelé mon amour.

Nom: Kiseki

Prénom: Hiniku

Surnom: Aucun

Age: Il semble n'avoir, et n'a vraiment que 16 petites années...

Sexe: Masculin

Race: Métamorphe

Camp: Neutre

Origine: Terre du Destin

Rang Demandé: L'Ironie d'un Miracle...

Armes: Aucune

Pouvoirs: Étant métamorphe, il possède le pouvoir de se transformer en dragon de komodo, une espèce de lézard bien rare...

Votre Avatar: Dragon Soul par Sayda

~ A quoi est-ce que tu ressembles? ~

Je me rappelle de lui comme si c'était hier... Je pourrais vous le décrire, encore et encore, un millier, un million, un milliard de fois. Je l'ai tellement observé... Je peux me remémorer sa stature, lui qui était fin, tout en souplesse. Sa peau, pâle, un peu verdâtre même, que j'ai tant de fois effleurée, rugueuse et froide comme celle d'un reptile. Ses cheveux noir de nuit, noir d'encre, pointant dans tous les sens sur sa tête, cachant ses beaux yeux d'un jaune cruel, si net que ça en faisait mal. Son nez aquilin, sa bouche aux contours bien dessinés, son cou ni trop long ni trop court dans lequel se dessinait parfois la texture de cuir de l'animal en lequel il se transformait. Il se tenait droit, fier, ce qui le faisait paraître bien plus grand qu'il ne l'était en réalité, lui qui n'atteignait même pas les six pieds. Il ne dégageait rien en particulier: on n'avait pas de première impression en l'observant, mais peut-être un soupçon de curiosité en voyant ses vêtements de cuir noir, un long manteau, une camisole sur laquelle était délicatement brodée un dragon menaçant, ses pantalons trop grands pour lui et ses bottes qui lui arrivaient au genou, sans compter ses gants. Il portait aussi un casque étrange, qui couvrait son crâne et descendait un peu sur son front. Je n'ai jamais compris pourquoi il portait cela... Je me rappelle aussi de combien beau il devenait quand il se transformait, oui, comme métamorphe, il pouvait devenir, à moitié ou en entier, un dragon de komodo. Une espèce rare, tout comme lui. Sa peau devenait presque turquoise, encore plus dure qu'elle ne l'était en temps normal. Ses doigts devenaient griffes acérées, et sa langue devenait démesurément longue. Elle n'en demeurait pas moins caressante... Je l'aimais, lorsqu'il se transformait à moitié. On aurait dit que sa véritable nature ressortait d'en lui où elle demeurait éternellement prisonnière. Mais il perdait sa fierté quand il se transformait au complet. Il devenait bien banal, loin d'être à la hauteur de ce que je connaissais de lui.
Il ne souriait pas beaucoup, Hiniku. Il affichait presque toujours un air concentré faisant luire ses beaux yeux. On aurait pu le croire sans émotion, mais moi je savais bien que c'était sa façon de tout dissimuler. La seule fois où j'ai eu droit à son sourire, c'est quand je m'apprêtais à quitter ce monde. Il était embué de larmes, mais à travers son chagrin il est parvenu à me transmettre son affection pour moi. Je ne l'oublierai jamais.

~ Comment es-tu dans ta tête? ~

Il était tout un personnage, Hiniku. Le genre de personne que peu de gens apprécient, parce qu'il était trop complexe, et ce qu'on découvrait de lui au premier abord était loin, très loin d'être représentatif. Il était du genre froid et cynique. Il n'adressait jamais plus de deux mots aux inconnus, et se montrait d'une froideur intimidante. Pas de méchanceté, non, il demeurait très gentil, mais on se sentait de trop. Il nous fixait de ses yeux inexpressifs, et répondait vaguement à nos questions. Il n'avait aucune initiative. Il se contentait d'observer de loin et de n'intervenir que lorsque cela se montrait véritablement nécessaire. Comme s'il nous craignait... Mais avec le temps, alors qu'il apprenait peu à peu à connaître quelqu'un, il se révélait très attentionné. Il mémorisait le moindre petit détail de ce que ceux qu'il aimait disaient, et s'en rappelait avec une facilité déconcertante. Il ne parlait pas beaucoup mais écoutait grandement. Il accordait à tout de l'importance, même à une déclaration désintéressée. Un jour, je parlai du fait que je n'avais jamais goûté à du canard et que j'aimerais bien en essayer un jour. Le lendemain, il était arrivé au souper avec une assiette de canard grillé, qui s'était avéré succulent, au passage. Sur le coup, j'avais eu l'impression qu'il ne m'écoutait pas vraiment, et que c'était, comme on dit, rentré par une oreille et sorti par l'autre. Mais Hiniku n'était pas comme ça. Tout ce que je disais était capital.
Il était aussi un peu frimeur. Par moments, il lui arrivait de se vanter, mais lorsqu'il le faisait, c'était la pure vérité. Il adorait me montrer ses capacités, même s'il ne le montrait pas, parce qu'il ne souriait pas. Pourtant, je le savais. Il était plutôt intelligent. Pas de façon scolaire. Il avait beaucoup de mal à réussir un examen, peut-être à cause de la pression que cela lui mettait. Mais il lui arrivait de sortir une information incroyablement scientifique avec un air parfaitement naturel - du moins, naturel pour lui - pour expliquer un phénomène. Je n'arrivais jamais à y croire...
L'odeur de la fumée le rebutait. Ah oui, pour le dégoûter, elle le dégoûtait. Dès que quelqu'un avait le malheur d'allumer un feu, il partait à dix kilomètres de là et s'assoyait calmement. Il attendait que les flammes se soient éteintes et que la boucane ne soit qu'un vague souvenir pour revenir. Sur le coup, il semblait en colère. Maintes fois je l'avais suivi avec inquiétude, en me disant qu'il m'en voudrait sûrement parce que j'aurais dû prévenir tout le monde qu'il n'aimait pas ça, mais il n'était pas fâché. Il en avait juste l'air. Cela arrivait souvent, qu'il mette tout le monde mal à l'aise sans le savoir. Il était juste un peu fatigué, mais tout le monde le croyait furieux, et se sentait mal. Hiniku ne comprenait pas pourquoi tout le monde le craignait. "Je n'ai jamais fait de mal à une mouche!" disait-il souvent. J'avais beau essayer de lui expliquer qu'il était malgré lui terrifiant, il ne l'a jamais assimilé.

~ Il était une fois...ta Vie ~

C'est par le plus grand hasard que mon destin a croisé celui de Hiniku. En fait, si on posait la question à n'importe qui nous connaissant tous deux, tous auraient dit que c'était carrément impossible que nous devenions aussi liés. Mais j'avais toujours eu le don de m'attacher à des gens avec qui je n'avais fondamentalement rien en commun. Ainsi, j'avais peut-être treize ans quand il est arrivé à mon village. Il était très froid, déjà à ce moment-là. Il est venu, mine de rien, n'ayant aucun bagage, aucune possession, et il s'est tout simplement installé dans le bois duquel personne ne s'approchait, peut-être à cause des mythes s'y rattachant. Il n'a fait aucun effort pour tenter de connaître les gens du village. Il s'en fichait. Tout ce qu'il voulait, semblait-il, c'était un endroit où habiter. Le reste importait peu. Néanmoins, il lui arrivait parfois de venir au village. Tout ce qu'il faisait, dans ces moments-là, c'était s'installer près des commères qui étaient au courant de tout, et il écoutait. Il restait là des heures, juste à entendre toutes les nouvelles de la région et d'ailleurs. Puis il se levait et partait, sans avoir prononcé le moindre mot. Cela m'intriguait, je dois dire. J'aimais bien les autres adolescents de mon entourage, mais je les trouvais fades, ternes. J'avais envie de quelqu'un de flamboyant, et Hiniku collait parfaitement au personnage. Un jour, donc, j'ai trouvé le courage de lui parler, alors qu'il venait une fois de plus écouter des gens à qui il n'adresserait pas la parole. Tremblante, je m'étais approchée, et il avait brusquement dardé son regard jaune sur moi. Ma gorge s'était serrée, et je n'étais parvenue qu'à prononcer quelques mots que j'ai trouvés et que je trouve toujours bien idiots.

"T'es seul."
"... Ouais." Il avait mis un bon moment à répliquer, comme s'il cherchait la réponse qu'il fallait avoir, comme s'il analysait ce que je venais de dire.
"Je m'appelle Amai, Amai Hikari. Et toi?"
"Hiniku Kiseki."

Je pris l'habitude de le saluer chaque fois qu'il venait, après ça. Il me répondait vaguement, mais au moins il me répondait. À la longue, je pris conscience du fait qu'il m'attendait. Il n'écoutait plus les commères, il s'installait plus loin. Il emmenait des choses, aussi. Des figurines en bois, surtout, et il les laissait ostensiblement traîner, comme s'il espérait que je le questionne sur cela. Et je le faisais, invariablement, pour lui faire plaisir. Il me répondait comme si j'étais stupide de m'informer, mais il ramenait toujours autre chose. Un jour, il arriva avec un joli anneau en bois. C'était pour moi, disait-il, parce qu'il trouvait que la teinte du bois allait bien avec ma peau. J'étais tellement heureuse que la fois d'ensuite, quand il est venu, je lui emmenai un repas que j'avais moi-même cuisiné.

"C'est dégueu." disait-il d'un ton parfaitement sérieux en grimaçant.

Et je riais. Alors il m'invita à lui en préparer un autre pour la prochaine fois. Un jour, je l'invitai à venir chez moi, mais il refusait. Il ne voulait pas. Il ne voulait pas que je vienne chez lui, non plus. Mais il aimait que je passe du temps avec lui. Il passait de plus en plus de temps au village. Quand j'allais à la petite école de mon village, il m'attendait à la sortie, et on marchait, et on parlait. On partageait toutes sortes de choses, on échangeait nos opinions, on en apprenait peu à peu sur l'autre, lentement.
Mais il ne souriait jamais.
Je m'étais donné comme mission de le faire sourire. Je multipliais les pitreries, je me comportais comme une idiote, je disais des trucs vraiment stupides parfois, et il entrait dans mon jeu, faisait comme s'il ne remarquait pas que je le faisais exprès, alors qu'il le savait parfaitement. Sans sourire, toutefois.
Après un an, nous étions toujours ensemble. Pour tout le monde, nous étions inséparables, Hiniku et Amai, Amai et Hiniku. Le village en entier se réjouissait, et bientôt mes parents se mirent à rire de moi en appelant cet ami si cher à mes yeux mon amoureux et me demandaient comment s'était passé mon rendez-vous, le tout avec humour bien sûr. Sur le coup, je les détrompai en riant, mais je réalisai au fil du temps que j'étais véritablement, irrévocablement tombée amoureuse de Hiniku Kiseki. Néanmoins, je ne me faisais pas de faux-espoirs. Il ne tomberait jamais amoureux de quelqu'un d'aussi normal que moi, et même si c'était le cas, jamais je n'aurais le courage de le lui avouer. Plutôt que de me tourmenter avec cela, toutefois, je laissais les choses évoluer sans les presser, et je me contentais de savourer chaque moment en sa compagnie. J'étais heureuse, plus que jamais je ne l'avais été. Cette couleur qui semblait tant manquer à ma vie était enfin entrée. Elle était jaune brut et dur, comme ses yeux.
Un jour, alors que je passais devant les commères, l'une d'elle m'invita à m'arrêter. Surprise, j'allai la rejoindre. Elle était très âgée, et avait des cheveux sels et poivres. Ses yeux étaient bleus et glacés, brillant d'un malice qui sur le coup m'échappa. Elle me dit avec une méchanceté que je ne saurais jamais oublier:

"Ton ami si cher, il est recherché, tu le savais? Et en plus, c'est un métamorphe! Ses parents sont un sorcier Shaman et une humaine!"

Je m'étais éloignée sans un mot et j'étais allée joindre Hiniku. Je n'étais pas fâchée contre lui, même s'il avait omis de me dire qu'il était métamorphe. Je me demandais toutefois pourquoi il m'avait dissimulé une telle chose, et pourquoi il était recherché. Pleine de curiosité, je ne sus tenir ma langue très longtemps, et j'en vins à le questionner malgré moi. Ce jour-là, je compris qu'il était blessé, plus que je ne le serais jamais, et que je ne saurais jamais le guérir complètement. Ce jour-là, j'appris dans quel genre d'environnement il grandit, et j'en conçus une grande sollicitude pour lui. J'aurais voulu prendre son fardeau et le porter à sa place. Je l'aurais fait si j'avais pu. Mais cela n'était pas en mon pouvoir, malheureusement. Au moins, je savais. Et j'avais compris depuis longtemps que parfois, le simple fait de partager notre poids avec quelqu'un l'allégeait par la suite.
Hiniku était en effet né d'un père shaman, et d'une mère humaine ayant le pouvoir d'entrevoir, brièvement et de façon embrouillée, le futur. Leur union était des plus sincères, des plus purs. Ils s'aimaient véritablement du plus profondément que deux êtres puissent s'aimer. Toutefois, lors de la naissance de leur fils, sa mère vit qu'il se ferait tuer le jour de ses quatorze ans par son père lui-même. Hors, elle était dotée d'un caractère affreux. Plutôt que de garder cette vision pour elle et de tout faire pour éviter qu'elle ne se réalise, elle le confia aussitôt à son mari comme s'il s'agissait d'une mission. L'enfant DEVAIT mourir, et de la main de son père. Ainsi, lorsque Hiniku, qui avait découvert ses pouvoirs de métamorphe et vivait fort bien avec, eut treize ans, sa mère lui révéla comment son destin avait été coulé dans le ciment dès sa naissance. Il n'y avait aucun retour en arrière possible, aucun échappatoire: à quatorze ans, il mourrait, point barre. Horrifié par le fait de ne même pas pouvoir choisir son destin, Hiniku s'enfuit le jour de ses quatorze ans. Depuis, tel qu'il l'avait prévu, ses parents le recherchaient partout afin de le tuer, telle que l'attestait la vision de sa mère, parce qu'il avait commis une entorse à la destinée et que celle-ci devait être réparée.
J'étais en pleurs lorsqu'il me raconta cela. J'étais révoltée, furieuse parce qu'on ne lui laissait même pas le choix de son futur. Parce que jamais il n'avait pu prendre la moindre décision pour sa vie lui-même. Je comprenais maintenant ce qu'il faisait à mon village: il se cachait, se cachait de ces parents fous qui ne désiraient que sa mort. Et la raison pour laquelle il écoutait sans cesse les commères, c'était pour tenter de prédire le moment où sa famille viendrait finalement ici. Je sanglotais, et Hiniku me fixait avec tendresse. Je crois qu'il ne comprenait pas pourquoi j'éprouvais de la peine pour quelque chose que je n'avais jamais vécu. Silencieusement, il me prit dans ses bras, et me serra contre son coeur.
Le lendemain, il arriva avec une bague dans un écrin de bois, qu'il m'offrit sous les regards surpris des villageois.

"Je t'aime. Devenons fiancés."

Jamais je n'aurais pu être plus heureuse. J'étais devenue Amai Kiseki.

J'avais quinze ans lorsque la famille de Hiniku débarqua au village.
Son père avait des cheveux noir de jais, longs, et un regard brun et perdu. Sa mère, la chevelure cacao et les yeux ténébreux. Hiniku et moi étions assis sous un arbre un peu à l'écart du village, à discuter sous le soleil couchant, quand ils étaient arrivés. Moi, je n'ai pas fait le lien. J'ai cru qu'il s'agissait d'étrangers égarés, c'est pourquoi je leur suggérai avec politesse d'aller au village pour retrouver leur chemin. Sa mère me fixa avec un air mauvais - oh combien mauvais, je ne l'oublierai jamais - et lança, railleuse:

"Alors, tu t'es trouvé une petite amie, Hiniku? Une amoureuse, alors que tu vas mourir?"

C'est à ce moment-là que j'ai compris.
Terrifiée, je me suis retournée, et j'ai croisé les yeux pleins de rage de Hiniku. Il me fixa, puis, d'un signe de tête, m'ordonna d'aller me cacher. Mais je refusai d'obéir, trop inquiète pour lui. Je savais qu'il pouvait devenir redoutable en mi-dragon de komodo, mais je craignais les pouvoirs de son père, qui était, ne l'oublions pas, sorcier. Il toisa alors sa mère, et répliqua avec force:

"Je ne mourrai pas."
"Oui, tu vas mourir. C'est ce qui doit être."
"Je refuse."
"Tu n'en as pas le droit."

La dernière voix, usée par le temps, tremblante et brisée, venait du chemin menant au village. Je vis arriver la commère qui un an auparavant m'avait révélé la véritable identité de mon amour. Elle affichait un rictus sauvage, et je sus qu'elle n'était pas venue nous sauver. J'avais raison, évidemment.

"Tant qu'il reste ici, le village entier est en danger."

À ma grande horreur, je vis alors arriver une grande partie du village à sa suite. Ces gens qui m'avaient souri quand j'étais petite et que je riais à cause de tout et rien, ces gens qui m'avaient souri encore lorsque j'avais commencé à voir Hiniku, ces gens qui ne se faisaient pas prier pour nous offrir différents petits présents, à nous deux. Ces gens qui nous avaient vu nous fiancer avec amour, qui avaient applaudi quand mon amour m'avait remis ma bague. Ces gens qui m'avaient toujours encouragée, quelque soit la voie que je choisissais. Ces gens en qui j'avais une confiance absolue, et que j'aimais plus que tout. Ces gens qui avaient peu à peu permis à Hiniku d'ouvrir son coeur. Maintenant, ils le pointaient du doigt, lui hurlaient des injures, lui ordonnaient de s'en aller. Je pleurais. Mon amour, lui, les regardait calmement, mais je pouvais voir le désespoir de ses yeux. Je le priai du regard. Ne m'abandonne pas. Ne pars pas. Si tu me quittes, il ne me restera rien. Je serai seule, avec ces couleurs fades qui m'enveloppent depuis mon enfance. Je ne veux pas de ce monde terne, je veux tes yeux, flamboyants et acérés. Je veux te voir vivre, je veux te voir enfin sourire, je veux me marier avec toi, vivre avec toi...
Je sentis une lame glacée contre mon cou.

"Tu l'aimes, ton amoureuse? Alors si elle meurt, tu n'auras aucune raison de vivre!"

C'était terminé, je le réalisai à cet instant. J'allais mourir de la main de cette femme qui s'était glissée derrière moi, et que je ne parvenais pas à haïr, parce qu'elle avait mis son fils au monde. Bras ballants, je tentai de retenir les larmes grosses comme des pois qui menaçaient de couler. Je ne voulais pas pleurer. J'avais une dernière chose à demander au miracle de ma vie.

"S'il te plaît, Hiniku... Souris-moi."

Il le fit. C'était si beau, si pur, si parfait, que je me mis à sangloter malgré moi. Ses yeux à lui aussi étaient embrouillés de larmes, mais il parvenait à me transmettre tout son amour à travers ce sourire que j'avais l'impression d'avoir attendu toute ma vie.

"Je t'aime."

Lequel de nous deux prononça ces mots que nous avions tant répété? Je ne le sus jamais. Car à cet instant, les ténèbres s'abattirent sur moi.

Quelle ironie, de voir sa vie illuminée par un miracle, et d'ensuite se le faire arracher...
L'Ironie d'un Miracle.
Hiniku Kiseki.

Mon nom est Amai, Amai Kiseki. Que suis-je? Un souvenir, un bref souvenir... celui d'un être torturé qui n'a même plus la force de décrire sa propre identité. Je vous l'ai donc présenté à sa place, parce que je lui dois au moins ça, après tout ce qu'il a fait pour moi. Je vous ai présenté un garçon aimant que le destin a cruellement déchiré, je vous ai présenté un être que tant de gens ont souhaité voir mourir, je vous ai présenté un hybride au coeur tendre derrière une armure de fer.
Je vous ai présenté celui que j'ai maintes fois appelé mon amour.

~ Et pour finir... ~

Ton Prénom/Surnom: Fabienne, aka Tahaney
Ton âge réel: 15 ans
* Comment as-tu connu le forum? Par Mana-senpai ^^
* Comment est-ce que tu le trouves? Vraiment intéressant, je me suis ennuyée des forums au contexte fantasy!
* Une idée d'amélioration? Euh, aucune pour le moment ^^
* Ta fréquence d'activité: C'est selon, je dirais quatre à cinq jours semaine...
Une estimation de ton niveau RP? Plutôt bon, eh oui, je me suis améliorée Razz

HIHIIIIIII!!! Taha-chan! Je suis contente de te voir ici (oui oui c'est la créatrice qui parle et pas le perso XD)

Taiyô: *reprend le contrôle de son corps* j'ai hâte de voir la suite de présentation! J'aime beaucoup ton avatar en tout, tu es un mignon jeune homme *ç*, vraiment intéressant même de dirais!

Heureusement que je passe par là pour surveiller ce bordel !!!
Non je ne parle pas de Hiniku bien sûr, mais DE TOI SALE PERVERS !!!!

Mais tu as raison il est mignon ... bien plus que toi d'ailleurs ! Embarassed

BIENVENUE SUR LE FOFO EN TOUT CAS Very Happy

J'aime la progression de ta fiche! C'est même pas de l'amélioration d’écriture que tu me fais Taha! J'aime beaucoup ta façon d’écrire vraiment ^^! Bonne continuation, j'a de plus en plus hâte de voir la fin ^^

Et voilàà, terminé ^^

Ouf, j'en ai mis du temps XD

Et bien bravo!! Je te re-souhaite la bienvenue et je te met ton rang, une petite image si je trouve et je te mets dans ton groupe! Tu peux donc aller RP mon ami! Va, va donc tenter de retrouver le sourire!